vendredi 26 octobre 2012

Aigle des steppes

En migration pris à Djbouti 24/11/2014.C'est un rapace migrateur. Dès le début de l'automne, il quitte les steppes pelées d'Asie Centrale en direction des savanes du Soudan, de l'Ethiopie et de tout l'est africain jusqu'au Botswana. L'Aigle des steppes (Aquila nipalensis) est une espèce de rapaces diurnes appartenant à la famille des Accipitridae. Il mesure de 62 à 81 cm de longueur et a une envergure de 165 à 200 cm. Les femelles pesant 2,3 à 4,9 kg sont légèrement plus grandes que les mâles qui font de 2 à 3,5 kg. Il a les parties supérieures, les rémiges des ailes et la queue brun noir. Il se nourrit essentiellement de charognes fraîches de toutes sortes mais il peut tuer les rongeurs et autres petits mammifères jusqu'à la taille d'un lièvre et des oiseaux jusqu'à la taille d'une perdrix. Il peut également voler la nourriture d'autres rapaces.

Dik-Dik

Les dik-diks (du genre Madoqua) sont des antilopes naines, qui mesurent à l'épaule de 30 à 43 cm. Le nom dik-dik vient du bruit qu'ils font lorsqu'ils sont en danger. Les dik-diks pèsent de 3 à 5 kg. Ils ont un museau allongé, et une légère fourrure qui est grise sur le dos, et blanche au niveau du ventre. Sur le haut du crâne, le pelage forme une touffe droite, qui cache parfois partiellement les cornes courtes du mâle.
Les dik-diks vivent principalement en Afrique de l'est. Ils préfèrent les habitats où l'herbe et les arbustes comestibles sont abondants, toutefois leur mets favori est le feuillage. Ils vivent dans de grandes plaines parmi d'autres herbivores comme les girafes et les antilopes. Ils peuvent aussi vivre dans des forêts denses, mais ils nécessitent une bonne couverture contre les prédateurs, et une faible quantité de grandes plantes. En effet, ils se déplacent dès que l'herbe devient trop grande et les empêche de voir. Ils doivent aussi disposer de cachettes, afin d'échapper aux prédateurs. Ils vivent habituellement en couple sur un territoire de 0,05 km2.

jeudi 25 octobre 2012

Raie pastenague à points bleus

La raie pastenague à points bleus ou pastenague queue à ruban (Taeniura lymma) est une raie de la famille des Dasyatidae. C'est un poisson venimeux. Sa piqûre est très douloureuse et son venin peut être mortel. Exemplaire vu à quelques mètres du bord à Kor Ambado......ATTENTION.... Cette espèce peut atteindre 70 cm de long. Elle a un corps de forme discoïdale. La face supérieure est jaunâtre avec de nombreuses taches arrondies bleues et la ventrale est blanche. Sa longue queue est munie de deux aiguillons dentelés. Ce poisson fréquente les fonds sableux des récifs où elle est parfois à demi enfouie, les grottes et les surplombs. Cette espèce peuple la Mer Rouge et l'Indo-Pacifique jusqu'à l'Australie et le Japon.

mercredi 24 octobre 2012

Guêpier à gorge blanche

Les guêpiers à gorge blanche sont originaires d'Afrique Leur aire de distribution couvre un large espace géographique qui va du sud du Sahara jusqu'à l'équateur sur toute la largeur du continent. L'aire de reproduction forme dans les pays du Sahel une fine bande qui va de la Mauritanie et du Sénégal jusqu'en Ethiopie et au Kenya en passant par le Mali, le Niger, la République Centrafricaine, le Tchad et le nord du Soudan. Les guêpiers à gorge blanche se reproduisent également de l'autre côté de la Guêpier à gorge blanche mer Rouge, en Arabie Saoudite. En hiver, ces oiseaux migrent au sud. Ils occupent alors les forêts pluviales denses de la zone équatoriale, de la basse Sénégambie jusqu'à l'Ouganda. Les quartiers d'hiver descendent jusqu'au nord de l'Angola et jusqu'au nord de la Tanzanie en Afrique Orientale. Les populations de l'est de l'Afrique sont parfois distinguées des populations occidentales sous le nom de Merops albicollis major en raison de leur plus long bec et de leur envergure plus développée. Mais cette sous-espèce est souvent considérée comme non valide.

Pélican à dos rose

Observé Mangrove de Godoria à Djibouti Octobre 2013 Le Pélican gris ou à dos rose (Pelecanus rufescens) est une espèce d'oiseau de la famille des pélicans. Cet oiseau mesure de 125 à 133 cm de longueur pour une envergure de 265 à 290 cm et une masse de 4 à 7 kg. L'adulte présente un plumage blanchâtre teinté de gris. Il possède un bec et une poche gulaire jaune pâle. L'immature a le dos et les ailes brun marbré, le croupion blanc, le bec et les pattes jaunâtre terne. Il vit en Afrique subsaharienne.

Pélicans

La plus ancienne des espèces fossiles de pélicans remonte à 15 millions d'années environ. La structure des pélicans a très peu changé au cours de cette longue période La morphologie des pélicans se caractérise par un corps corpulent, de longues et larges ailes et un long bec muni d’une volumineuse poche extensible. Ils sont parmi les plus lourds oiseaux capables de voler. Le plus grand d’entre eux est le pélican frisé, avec une longueur totale allant jusqu’à 1,80 m, une envergure de 3,45 m et un poids maximum de 13 kg. Les mâles ont tendance à être plus grands et plus lourds que les femelles, et à posséder un bec plus long. Ce bec peut atteindre 47 cm chez le pélican blanc. À la nage, leurs courtes pattes aux pieds entièrement palmés leur permettent une vitesse pouvant atteindre 6 km/h. À la saison des nids, les zones dénudées, telles la peau de la face et la poche, se colorent vivement. Chez le pélican d’Amérique, une protubérance cornée se développe sur la mandibule supérieure. Leur envol requiert un gros effort ; ils courent à la surface de l’eau, en battant vigoureusement des ailes. Pour parcourir de longues distances, ils dépendent des ascendances thermiques. Les pélicans peuvent voler jusqu’à 24 heures d’affilée et couvrir 500 km en un jour. La plus grande vitesse de vol a été chronométrée à 56 km/h.

lundi 22 octobre 2012

Tortues

En République de Djibouti, il y a des tortues terrestres (tortue léopard) et des tortures marines, qui sont au nombre de 3 : la tortue luth, la carette ou caouanne et la torture verte. La tortue tire son nom de « Tartare » qui est le nom que les poètes donnent au lieu où les coupables sont tourmentés dans les enfers. Un nom qui lui vient vraisemblablement de sa forme d’animal préhistorique. On classe la tortue, en tortue terrestre et en tortue aquatique et aussi par sa façon de rentrer la tête. Certaines tortues rentrent leur tête sous la carapace, et d’autres la mettent de côté.. La tortue est un animal qui ne semble pas avoir un sens formidable de recherche, ni d’intelligence. Elle marche comme un robot, son psychisme n’est pas développé. Elle reconnaît à peine la personne qui lui donne à manger et c’est surtout la nourriture qui l’intéresse. La tortue a un cœur qui bat très lentement. C’est un animal qui met très longtemps à mourir. Sans tête, elle vit 48 heures et des expériences ont démontré que sans cerveau, elle vit 6 mois, ce qui remet en cause l’aspect de la mort. La tortue léopard C’est la tortue courante que l’on retrouve partout sur le territoire. Elle pèse, adulte, de 8 à 10 kg pour le mâle, de 15 à 20 kg pour la femelle. Sa carapace est tachetée de noir, elle est fortement bombée. Ses pattes sont cylindriques, ses doigts se terminent par une griffe. La carapace est formée de parties cornées, soudées les unes aux autres. Ces tortues se nourrissent généralement d’herbe, de fruits, de vers et aussi d’os d’animaux pour acquérir le calcium nécessaire à la croissance de sa carapace. Cette tortue pond de 5 à 20 œufs de forme sphérique et de 5 cm de diamètre. Elle les dépose dans un trou de 20 cm de profondeur qu’elle rebouche ; l’éclosion a lieu 8 mois après. La tortue verte Elle est la plus connue des tortues de mer. La longueur de sa carapace dépasse 1 m 20 et elle peut peser jusqu’à 259 kg. Hélas, on ne trouve plus de très gros spécimens, car cette tortue est l’objet d’une chasse intensive pour sa chair et pour sa carapace. La tortue verte pond en toute saison et lorsqu’elle a fini de déposer ses œufs dans un trou, elle repart avec le mâle en haute mer. Pendant ce temps, ses œufs sont déterrés par les hommes et par les animaux sauvages. Si, par bonheur, des nids restent intacts, c’est à la naissance que les petites tortues se font manger par les oiseaux de mer. La carette ou caouanne Elle ressemble beaucoup à la tortue verte, mais elle est plus grande et sa carapace est faite de 13 écailles, ce qui fait dire aux vendeurs de la place Ménélik que cette tortue porte bonheur. Ses mœurs rappellent également celles de la tortue verte mais au lieu de manger des algues, elle se nourrit de mollusques et de poissons. Sa chair est d’ailleurs très désagréable. Elle a une consistance filandreuse. Le nombre de ses œufs pondus est plus faible : de 60 à 150 par ponte. La durée d’incubation est de 30 à 65 jours. La tortue luth Cet animal pose de nombreux problèmes aux naturalistes et aux paléontologistes qui considèrent qu’il s’agit d’une tortue d’eau douce qui s’est acclimatée à la vie marine. C’est une sorte de fossile vivant. Elle est très différente des autres tortues. Son poids peut atteindre 544 kg et sa taille 2 m. Ses pattes postérieures sont très courtes. Par contre, ses pattes antérieures sont très larges et peuvent atteindre 3 m d’envergure pour un animal mesurant 2 m de long. Elle n’a pas d’ongles. Sa carapace est formée de plaquettes osseuses, indépendantes les unes des autres et recouvertes d’une peau épaisse. La tortue luth se trouve partout dans le monde. Il est très rare de la voir à Djibouti, où l’on a capturé une en 1972. C’est un animal qui est très bien adapté à la vie marine, qui est assez agressif et qui consomme des poissons et des algues. Elle dépose 80 œufs à chaque ponte. La tortue luth est en voie de disparition, bien qu’elle ne soit que très peu chassée.

dimanche 21 octobre 2012

Lion

Le dernier lion signalé sur le territoire de Djibouti a été tué dans l'oued Kalu le 31 mai 1969. On en signale encore épisodiquement dans la plaine de Baradu. Mais vous pouvez en admirer un couple au refuge DECAN.
Une cérémonie qui à réunie d’un coté, une délégation du Somaliland conduite par M. Ali Mohamed ‘Waranadde’ venue remettre en guise de présent un lion et une lionne offert par le Président somalilandais au Chef de l’Etat djiboutien M. Ismail Omar Guelleh. Et d’un autre une délégation conduite par le 2ieme vice président de l’Assemblée Nationale le député Houssein Omar Kawalieh et composée du Secrétaire générale du ministère de la Communication et de la culture, M. Mohamed Ibrahim et du directeur du journal Al Qarn, Moumin Hassan Barreh. Un geste qui témoigne des relations fraternelles que partagent Djibouti et le Somaliland. Arrivés sous bonne escorte d’un spécialiste somalilandais les deux énormes lions furent directement acheminés dans un enclos provisoire par le responsable du refuge M. De la France. Au cours de cette cérémonie le chef de la délégation somalilandaise a prononcé un mot devant la presse nationale rappelant l’accueil chaleureux que la République de Djibouti et son Président ont réservé au Président somalilandais et de sa délégation. Et qu’en guise de remerciement le somaliland offrait ce précieux cadeau au Président Ismaïl Omar Guelleh. Du côté djiboutien, ce fut le 2ieme vice président de l’Assemblée Nationale M. Houssein Omar Kawalieh qui a pris la parole pour remercier le Somaliland pour ce geste qui traduit comme il l’a si bien dit l’épanouissement des relations d’amitiés et de coopération qui lient la République de Djibouti et le Somaliland.

Vanneau éperonné

Hoplopterus spinosus Le vanneau éperonné vit dans des zones découvertes, près des plans d'eau douce ou saumâtre, dans les deltas. On le trouve aussi sur des terres arides et sableuses, avec une végétation herbeuse éparse et des buissons bas, mais rarement loin de l'eau. Distribution : abondant au Moyen et au Proche Orient, épars dans le sud est de l'Europe, vaste distribution en Afrique.

Porc-épic

Porc-épic est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains rongeurs qui se répartissent en deux familles, les Hystricidae, les porcs-épics de l'ancien Monde et les Erethizontidae, ceux du nouveau Monde. Longtemps réunies dans un seul groupe, les deux familles sont aujourd'hui séparées : au-delà d'une robe pleine de piquants et de leurs mœurs nocturnes partagées, de nombreuses et profondes différences les séparent d'un groupe à l'autre. Les porcs-épics sont des rongeurs qui se répartissent en deux familles, les Hystricidae et les Erethizontidae, ces derniers originaires des continents américains. Leur pelage de poils et de piquants les protège des prédateurs. Ils sont longs de 60 à 70 cm du museau à la queue et se tiennent comme un ours, la plante du pied posée fermement sur le sol. Contrairement aux rumeurs populaires, les porcs-épics n'ont pas la capacité de projeter leurs pics, par contre, ceux-ci se détachent facilement. En restant plantés, ils entrainent parfois une septicémie. Les petits naissent sans piquants. Ils n’apparaissent qu’au bout de 3 jours et durcissent au bout d’une semaine. De caractère solitaire, myopes, ils limitent leur vie sociale aux nécessités de la reproduction et, parfois, au partage de la végétation, leur nourriture. Ils sont parmi les plus gros rongeurs du monde après le capybara (aussi appelé cabiai), le castor canadien et le paca (Agouti paca). Une espèce d'Amérique du sud pèse moins d'un kilogramme alors que beaucoup atteignent les 5 kg. Celles d'Amérique sont souvent d'excellents grimpeurs aux arbres et leurs piquants sont individualisés (et non en touffes). MATURITÉ SEXUELLE: entre 1 et 2 ans. ACCOUPLEMENT: de septembre ou fin octobre à décembre. GESTATION: entre 2 et 7 mois. PORTÉE: généralement de 2 à 4 petits qui naissent dans un nid aménagé sous une souche, un tas de pierres ou un amas de branchages. RÉGIME ALIMENTAIRE: herbivore et frugivore, le porc épique se nourrit la nuit.(il est nocturne).

Porc-épic à crête

Le Porc-épic à crête (Hystrix cristata), est une espèce de la famille des porcs-épics de l'Ancien Monde. C'est un rongeur nocturne terrestre qui se rencontre depuis la Sicile (Italie), sur la côte nord-africaine jusqu'au Sud de la Tanzanie et au Nord du Congo. Il tolère un grand nombre de milieux comme la montagne, les déserts et les forêts. Le porc-épic à crête mesure 60 à 83 cm en longueur avec une queue de 8 à 17 cm de long et pèse 13 à 27 kg. Il est couvert de piquants. Il peut vivre plus de 21 ans en captivité. Le porc-épic utilise sa queue pour se défendre. Les petites épines peuvent dissuader les prédateurs.

Pie-grièche à croupion rose

Pie-grièche à croupion rose - Rodophoneus cruentus

Pie-grièche

Lanius est un genre de passereau de la famille des Laniidae appelée Pie-grièche. Il est constitué de 29 espèces. La Pie-grièche habite ainsi une grande partie de l'Ancien Monde, soit l'Eurasie et l'Afrique, et de l'Amérique du Nord. La pie grièche est un genre d'oiseau attesté dès 1553 dans l'ouvrage du savant P. Belon publié à Paris intitulé les observations de plusieurs singularités et choses mémorables trouvées en Grèce. L'appellation provient de l'ancien français et regroupe : le substantif pie du latin pica, féminin de picus, désignant un type d'oiseaux l'adjectif grièche, féminin de griois ou grègeois, grec, indiquant l'origine hellénique ou crétoise. Le français familier a conservé le qualificatif de pie grièche à une femme d'humeur aigre et querelleuse. Les Grecs passaient depuis le Moyen-âge pour être obstinément avares et querelleurs, selon les préjugés communs en Europe occidentale. Le nom d'espèce Lanius est dérivé du latin qui signifie le boucher ou l'écorcheur ou vendeur de viande placé devant son étalage à crochets, mais aussi sacrificateur ou bourreau. Ce nom fait une référence au comportement remarqué de ces espèces qui plantent leurs proies - par exemple des insectes, des petits reptiles, voire des petits campagnols ou passereaux - à une épine ou une branche pointue d'un arbuste. L'empalement permet à l'oiseau d'avoir un garde-manger où agonisent ses victimes prisonnières.

Pie-grièche à dos gris

Lanius excubitor – Pie-grièche à dos gris

Ibis

Les ibis sont des échassiers de taille moyenne caractérisés par un bec recourbé vers le bas. Trois espèces se rencontrent au Kenya et en Tanzanie : l'ibis sacré (Threskiornis aethiopica), l'ibis hagedash (Bostrychia hage¬dash) et l'ibis falcinelle (Plegadis falcinellus). La plus spectaculaire est sans conteste l'ibis sacré (76 cm) qui est blanc avec le cou noir, les extrémités des plumes des ailes noires et des plumes noires lâches sur le croupion. L'ibis hagedash a la même taille que l'ibis sacré, mais s'en distingue par son plumage marron foncé avec les ailes présentant des reflets vert métallique. L'ibis falcinelle (61 cm), de couleur marron foncé, est le plus petit. L'ibis sacré se rencontre dans toute la zone subsaharienne, à l'exception de la Namibie, dans une grande variété d'habitats proches des rivières et des lacs souvent en compagnie de la spatule africaine (marais d'Amboseli et de Tarangire, lac Navaisha par exemple). L'hagedash est une espèce sédentaire vivant dans les prairies et les savanes bordant les forêts-galeries, elle habite moins fréquemment les marais, les prairies inondées et le bord des lacs. Il habite l'Afrique subsaharienne à l'exception de la Namibie et de l'Angola. L'ibis falcinelle se rencontre près des rivières, des lacs et des zones inondées de faible profondeur souvent en compagnie de l'ibis sacré. En Afrique de l'Est, il est plutôt localisé aux environs de la Rift Valley. L'ibis sacré se nourrit dans les zones humides proches des points d'eau, mais cherche occasionnellement sa nourriture dans les zones sèches avoisinantes. Il consomme principalement des invertébrés (criquets, sauterelles, mollusques, vers, araignées) et ne dédaigne pas les poissons, les grenouilles et les petits reptiles. Il peut manger le contenu des œufs cassés par le percnoptère d'Egypte ou les œufs de crocodiles déterrés par les varans. Il passe la nuit en groupe comprenant parfois plusieurs centaines d'individus, soit dans les arbres, soit en bordure des lacs où il établit son nid. L'ibis sacré a été déifié par les anciens Egyptiens, malheureusement, il n'existe plus en Egypte. L'hagedash se rencontre par couple durant la saison de reproduction et en petit groupe de quelques dizaines d'individus en dehors de celle-ci. Sur les dortoirs souvent monospécifiques, l'hagedash est grégaire, mais les rassemblements sont peu importants (100 individus). Quand les hagedashs quittent leur dortoir à l'aube, ils font entendre leur cri caractéristique. Ils gagnent alors les lieux d'alimentation au sol plutôt meuble dans lequel ils sondent à l'aveuglette. L'hagedash consomme principalement des insectes (96 % des proies) ce qui représente 60 % de la masse ingérée. L'ibis falcinelle se nourrit en groupes de taille variable en fouillant la boue et les étendues d'eau de faible profondeur, et à l'occasion nage au-dessus d'eau plus profonde. C'est une espèce grégaire qui niche en colonie. En dehors de la saison de reproduction, elle forme des dortoirs qui sont parfois relativement éloignés des zones d'alimentation. La nourriture est essentiellement composée d'insectes et de leurs larves, mais le falcinelle ne dédaigne pas les vers, les mollusques, les grenouilles et les petits reptiles. L'ibis sacré se reproduit plutôt pendant les pluies. Il niche dans les arbres, les buissons ou sur le sol. Quand il établit son nid avec d'autres espèces, il a tendance à se regrouper. A Elementeita, il se mélange aux spatules. La reproduction débute quand des groupes de quelques dizaines d'ibis mâles visitent pendant quelques minutes des sites potentiels de nidification. Le lendemain ou le surlendemain, les mâles établissent des territoires qu'ils défendent contre les mâles voisins. Avec l'arrivée des femelles et de nouveaux mâles, les poursuites et les intimidations s'accentuent. Si le mâle ne chasse pas la femelle de son territoire, elle y demeure, le couple se forme puis établit son territoire et l'accouplement a lieu. Le mâle apporte alors les matériaux de construction à la femelle qui les assemble. Deux à quatre œufs sont pondus, ils sont couvés pendant 29 jours par les deux parents. A six semaines et demie, les jeunes quittent la colonie. La mortalité est particulièrement importante. A Kisumu, les aigles pêcheurs détruisent jusqu'à 7 œufs à chaque visite dans la colonie. En Afrique de l'Est, l'hagedash se reproduit toute l'année avec un pic d'activité durant la longue saison des pluies. La nidification est solitaire, le mâle recherche les matériaux, la femelle les assemble. La construction du nid demande 2 à 4 semaines, il est installé sur les arbres ou les arbustes à proximité immédiate de l'eau. L'incubation des 2 ou 3 œufs, assurés par les deux parents, dure un mois. A 49 jours, les jeunes deviennent indépendants. L'ibis falcinelle se reproduit à la fin de la saison des pluies. Le nid est construit au milieu de ceux d'autres espèces. Son élaboration ne dure que deux jours, avec la même répartition des tâches que chez les deux espèces précédentes. L'incubation des 2 ou 3 œufs s'étend sur 21 jours : elle est assurée par les deux parents qui, après l'éclosion, nourrissent les jeunes 8 à 12 fois par jour. A 6 semaines, les jeunes volent et, à 7 semaines, ils accompagnent leurs parents sur les lieux de nourrissage.

Ibis sacré

Un nid rencontré au sol est exceptionnel. L’ibis sacré niche en colonie, dans les arbres proches de l’eau. Le nid ressemble à une plate-forme plus ou moins volumineuse, constituée de branchages. Les deux parents participent à sa construction et couvent à tour de rôle les 3 œufs environ de couleur blanc verdâtre pendant 23 à 25 jours. Ils élèvent ensemble les petits pendant environ 7 semaines. L'Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) est une espèce d'oiseau de la famille des Threskiornithidae (qui comprend les ibis et les spatules) qui vit en Afrique sub-saharienne, en Irak et autrefois en Égypte, où il était vénéré et souvent momifié comme symbole du dieu Thot. Pour les egyptiens il était le symbole du savoir et de la religion. Il a été également introduit involontairement en France depuis le début des années 90. Des populations férales (issues d'échappés de captivité) de cet oiseau sont présentes en Bretagne, notamment dans le golfe du Morbihan, en Ille-et-Vilaine, dans l'estuaire de la Loire et les marais de Guérande, mais aussi sur l'île de Ré. Ils sont également observés dans l'estuaire de la Gironde et aussi dans l'Aude.
Observé plage de la Siesta à Djibouti le 20 septembre 2013

Hyène rayé

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Les hyènes forment la famille des hyénidés (Hyaenidae), des carnivores terrestres de grande taille. Bien que la hyène ressemble à un gros chien, elle n'appartient pas au sous-ordre Caniformia mais à celui des Feliformia. Elle est connue pour son cri ressemblant à un rire désagréable et odieux qui signifie qu'elle a trouvé de la nourriture. On les trouve en Afrique subsaharienne, principalement dans la savane et près de points d'eau
La famille des Hyaenidés Dans la famille des Hyaenidés, on retrouve deux espèces d’hyènes sur le territoire djiboutien : l’hyène tachetée et l’hyène rayée. On retrouve également sur notre territoire le protèle qui est totalement inoffensive et qui est très difficile à identifier car il ressemble énormément à une petite hyène rayée. Très bruyante, l'hyène a toute une gamme de vocabulaire pour communiquer entre consoeurs et, parfois, il est très désagréable de l'entendre, elle émet des sons très aigus que l'oreille humaine supporte mal. De toutes façons, le cri de l'hyène se répète à intervalles réguliers. La nuit dans la brousse, il est assez lugubre et impressionnant. L'odorat de l'hyène est très développé et tient une grande place dans la vie des hyènes pour trouver leur chemin et leur nourriture. Mais la vue également est perçante et l'hyène aperçoit de loin les vautours qui tournent au-dessus des charognards. L'hyène est un charognard qui se nourrit principalement d'animaux tués par les fauves, elle ramasse les miettes en quelque sorte. L'hyène tachetée et l'hyène rayée sont les deux sortes d'hyènes qu'on retrouve en République de Djibouti où elles sont courantes. D'une manière générale, ce sont des animaux de taille moyenne avec un caractère spécifique, un arrière train surbaissé, une échine inclinée, une crinière rude et un pelage jaune fauve. Leurs membres se terminent par 4 doigts à griffes non rétractiles courtes. Leur dentition est très développée, les mâchoires sont puissantes et les dents sont faites pour broyer avec aisance les plus gros os. Il arrive qu'elles attaquent les troupeaux ou alors les ânes. Elles ne s'en prennent jamais aux hommes adultes et valides mais blessent parfois les enfants. Leur galop, très gauche et maladroit, est efficace, mais ne leur permet pas de forcer le gibier à la course. Cependant, il existe certaines différences entre l'hyène tachetée et l'hyène rayée. L'hyène tachetée Elle s'appelle « Yangoula » en afar et « Durwa » en somali, son pelage est assez long, fauve et tachetée de noir. Sa gorge et son ventre sont plus clairs et sans taches. Sa queue est courte. Elle a des mœurs aussi bien diurnes que nocturnes. L'hyène rayée Quant à l'hyène rayée, son nom en afar est «Dahlou » et en somali «Didar ». Son pelage est gris jaunâtre, rayé transversalement. Si l'hyène tachetée a des oreilles rondes, l'hyène rayée a des oreilles pointues. Son museau est également pointu et elle porte une crinière hirsute. Elle vit isolée ou par couples. Elle ne sort que la nuit. Elle est très timide, mais assez dangereuse, car elle s'attaque aux troupeaux. Protèle C'est une copie de l'hyène rayée en format réduit, de la taille d'un chacal. Les différences sont minimes, du moins à première vue. Il a 5 doigts au lieu de 4, sa mâchoire est moins puissante. Sa crinière est érectile et lorsqu'il est effrayé, il la dresse, ce qui le rend plus grand qu'il n'est. Il est très souvent confondu avec l'hyène tachetée. On ne le voit qu'exceptionnellement de jour. Il vit seul ou par couples. Lorsqu'il est attaqué, il secrète une substance très forte. Il se nourrit d'insectes, des fourmis et des termites car il n'a pas de bonnes dents et sa mâchoire est faible.

Guêpier de Perse

Cet oiseau présente un plumage vert vif et une gorge rouge roussâtre avec du jaune uniquement sur le menton. Ses rectrices médianes sont très longues. Cet oiseau se reproduit au Moyen-Orient notamment en Égypte (delta du Nil), en Israël et en Turquie mais aussi à Djibouti. Cet oiseau niche en solitaire ou en colonies lâches dans les plaines et les talus sableux ainsi que dans les fossés. Le nid est établi au fond d'un tunnel de un à trois mètres.

Guépard

Le guépard (Acinonyx jubatus) est un félin vivant en Afrique et dans quelques rares régions du Moyen-Orient. Taillé pour la course, le guépard a une allure svelte et fine, avec de longues pattes fines aux griffes non entièrement rétractiles, et une face au museau court marquée par deux traces noires partant des yeux. Entièrement tachetés de noir sur un fond fauve à beige très clair, ses petits arborent également une courte crinière. Classé vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature, de nombreuses tentatives de protection sont en cours, incluant des procédés de clonage. Il est considéré comme l'animal terrestre le plus rapide au monde, avec une vitesse pouvant atteindre 110 km/h.
Les guépards sont inscrits sur la liste UICN comme espèce vulnérable (sous-espèce africaine menacée, sous-espèce asiatique en situation critique) ainsi que sur celle de l'US ESA comme espèce menacée au titre de l'appendice I de la CITES (Convention on International Trade in Endangered Species). Statut mondial : Catégorie 3 (A), statut régional : Catégorie 1 (A).

Gazelle de Pelzen

Vu au Lac Abbé à Djibouti en novembre 2013 (Un quinzaine d'individu en totalisant toutes les observations).
Les gazelles (genre Gazella) sont des mammifères, de la famille des bovidés, de la sous-famille des antilopinés, vivant dans les steppes d'Afrique et d'Asie. Le nom féminin gazelle est issu du mot persan qazâl, qui signifie «élégante et rapide ». Les gazelles sont des petites antilopes élancées, agiles, vives et très rapide à la course. Certaines gazelles peuvent atteindre une vitesse de 100 km/h sur une distance de plusieurs centaines de mètres ou courir à une vitesse de 50 km/h sur des plus longues distances et aussi la faculté d'entrecouper leurs courses de remarquables bonds. On trouve la plupart des gazelles dans les savanes africaines, sud-asiatiques et au Sahara.

Caracal

Le caracal (Caracal caracal), ou lynx du désert ou lynx de Perse, est un félin d'Afrique et d'Asie du genre Caracal. Caracal signifie oreilles noires en Turc. Il est un mammifère de la famille des félidés. Il vit dans des endroits secs, comme la savane. Comme tout félin, il est territorial et n'accepte pas d'autres félins dans son domaine, qu'il marque en urinant sur les rochers et les arbres afin d'y laisser des marques olfactives. Mais parfois, on peut le rencontrer en couple et en groupe. Le caracal est un animal nocturne. Le corps de ce félin est plus délié que celui des lynx nordiques, ce qui en fait un excellent coureur. Sa robe unie d'un jaune fauve s'harmonise parfaitement avec la couleur générale du désert. Ses longues oreilles pointues, ornées de pinceaux noirs, lui assurent une excellente ouïe. Longueur : de 60 à 91 cm (la queue mesure environ 28 cm). Hauteur au garrot : de 40 à 45 cm. Poids : entre 6 et 19 kg. Longévité : 15 ans en moyenne. Rapidité : c'est le félin le plus rapide (Vmax=110Km/h). La sous espèce,Caracal caracal nubicus est en Éthiopie et au Soudan.

samedi 20 octobre 2012

Âne sauvage d'Afrique

L'Âne sauvage d'Afrique (Equus africanus), parfois appelée Equus asinus africanus est une espèce d'Équidé sauvage, ancêtre de l'âne domestique. Cet animal n'est pas domesticable.
Actuellement limité à la corne de l'Afrique : Érythrée et Éthiopie. Il est possible que quelques individus survivent au Soudan, en Somalie, à Djibouti et en Égypte. L'espèce est considérée comme en « danger critique d'extinction » par l'UICN. Il en resterait moins de 600 en liberté (200 en Éthiopie et 400 en Érythrée), avec des populations négligeables ou même éteintes en Somalie, Égypte Soudan et Djibouti, sans compter les animaux élevés dans les zoos. L'UICN considère cette estimation comme très hypothétique, le nombre d'animaux réellement observés étant bien inférieur1. La tendance est à la baisse en Éthiopie, et stable voir en légère augmentation en Érythrée.

Zèbre de Grévy

Le zèbre de Grévy (Equus grevyi), parfois appelé zèbre impérial, est la plus grande des espèces de zèbre, se distinguant des autres par ses rayures plus fines et rapprochées, ses oreilles longues et rondes, ainsi que sa tête étroite. Il tient son épithète spécifique du premier spécimen décrit par des scientifiques, offert en 1882 à Jules Grévy, président de la République française par Ménélik II, roi de Choa. Celui-ci en fit don à la ménagerie du Jardin des plantes de Paris, où il décéda au bout de quelques jours. Il fut naturalisé au Muséum national d'histoire naturelle. Il fut nommé sur une proposition de M. A. Milne Edwards1. La population sauvage de cette espèce a été estimée en 2007 à moins de 2 000 individus vivant à l'état sauvage dont 1800 au Kenya dans la réserve nationale de Samburu et le restant en Ethiopie2. On pouvait en compter en 2010 environ 800. Afrique orientale. Principalement localisés au Nord du Kenya, dans une zone semi-désertique. Il existe une population isolée en Éthiopie. Poids : 300 kg (femelles), 400 kg (mâles) Taille : de 1,30 m à 1.45 pour les femelles contre 1,40 à 1,55 m au garrot pour les mâles (selon les individus) Vitesse de pointe: 80 km/h Espérance de vie : 30 ans. Le zèbre de Grévy possède des rayures plus fines et plus réparties que chez les autres espèces, ses oreilles sont également plus rondes et plus longues, sa tête est plus étroite.

Ganga de Lichtenstein

Le Ganga de Lichtenstein (Pterocles lichtensteinii) est une espèce d'oiseaux de la famille des Pteroclidae. Cette espèce vit depuis le Kenya (jusque vers l'équateur), à travers le nord de l'Afrique et au Moyen-Orient jusqu'en Afghanistan.

Huppe fasciée

Photos Djibouti le 30/09/2013 La Huppe fasciée (Upupa epops) est une espèce d'oiseau, l'une des trois représentantes de la famille des Upupidae et du genre Upupa. Les deux autres espèces, la Huppe africaine Upupa africana et la Huppe de Madagascar Upupa marginata, ont longtemps été considérées comme des sous-espèces de la Huppe fasciée. Ces espèces sont parfois placées par certains auteurs dans leur propre ordre, les Upupiformes. Longueur : 26-32 cm (bec : 5-6 cm) Envergure : environ 45 cm Poids : 60-80 g Longévité : 11 ans La huppe fasciée est un oiseau de taille moyenne, au plumage orangé (femelle légèrement plus terne), barré de noir et blanc sur les ailes et la queue. Elle possède une huppe érectile, longue, orange, se finissant par du noir. Son bec est long, mince et recourbé. Ses ailes sont larges et arrondies, et ses pattes courtes mais puissantes.

jeudi 18 octobre 2012

Goéland de Hemprich

Le Goéland de Hemprich (Ichthyaetus hemprichii Bruch, 1853) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Laridae. Il est présent au Moyen-Orient, en Arabie et en Afrique de l'Ouest. Son nom commémore le naturaliste allemand, Wilhelm Hemprich (1796-1825), mort durant une expédition en Érythrée (au nord de Gjibouti).

Goéland

Goéland est un terme générique désignant une trentaine d'espèces d'oiseaux marins de la famille des laridés appartenant au genre Larus (qui comprend également des mouettes). Sur les côtes européennes, l'espèce la plus commune est le Goéland argenté (Larus argentatus). En réalité, il n'y a guère que la langue française à faire cette distinction de nomenclature entre « mouettes » et « goélands » : pour simplifier, dans la nomenclature normalisée, un goéland est une grosse mouette, et inversement.
L'opinion la plus communément admise est que le français « goéland » est un emprunt au breton gwelan ou gouelañ1 qui désigne effectivement les goélands et signifie pleurer. Ce qui décrit précisément le chant de cet oiseau. Son équivalent anglais, gull, aurait une origine analogue. La désignation des mouettes et goélands est effectivement très homogène dans les langues celtiques du rameau brittonique : gwelan en breton, gwylan en gallois et guilan en cornique. Ces trois termes auraient pour origine commune le celtique voilenno, racine que l'on retrouve aussi dans les langues du rameau gaélique : l'irlandais faoileán, l'écossais Faoileag et l'ancien écossais gûrplan.

samedi 13 octobre 2012

Bergeronette

Bergeronnette printanière Motacilla flava Ordre : Passériformes Famille : Motacillidés Taille : 17 cm Envergure : 28 cm Poids : 23 g Longévité : 8 ans Très présente sur Djibouti, la bergeronnette est le nom que la nomenclature aviaire en langue française (mise à jour) donne à 14 espèces d'oiseaux — 13 constituant le genre Motacilla et une constituant le genre monospécifique Dendronanthus — qui font partie de la famille des Motacillidae (ordre des Passeriformes). Doté d'un plumage coloré et d'une longue queue toujours en mouvement, cet oiseau insectivore doit son nom au diminutif de bergère au fait qu'il se plaît au milieu des troupeaux.

dimanche 7 octobre 2012

Flore - Carte Djibouti

Acacia mellifera

Contrairement à l"Acacia tortilis, il possède un port en boule, ses inflorescences sont odorantes, ses gousses sont aplaties et les épines sont courtes. À Djibouti, nous l'avons trouvé avec Acacia tortilis sur les collines et les plateaux (comme sur le plateau au sud du Ghoubbet). Comme tous les acacias, il est brouté par les troupeaux de chèvres et des dromadaires.

Acacia tortilis

Il est reconnaissable à son port étalé en forme de cône inversé, ses gousses tortillées et ses longues épines, il est très fréquent à Djibouti. Il est très apprécié des troupeaux de chèvres et des dromadaires. Sa sève produit une gomme de qualité très médiocre. Le bois mort est utilisé pour le feu et les branches épineuses pour fabriquer des clôtures.

samedi 6 octobre 2012

Héron

Héron est un terme générique désignant de nombreuses espèces d'oiseaux appartenant à différents genres de la famille des ardéidés. Ce sont des oiseaux échassiers de taille moyenne à grande, se caractérisant par un cou long et grêle, replié en forme de « S », et par un bec jaune orangé, allongé et conique en forme de poignard. Les hérons vivent dans les zones humides, les plans d'eau (lacs ou étangs) et les cours d'eau, se nourrissant de batraciens, poissons ou rongeurs.

Dromadaire

Le dromadaire, également appelé chameau d'Arabie, (Camelus dromedarius) est une espèce de mammifères domestiques de la famille des camélidés et du genre Camelus. Pour cette raison, il n'est pas erroné de qualifier un dromadaire de « chameau », mais seulement imprécis puisque la seule différence avec l'animal usuellement appelé « chameau » (Camelus bactrianus et Camelus ferus) est que le dromadaire ne possède qu'une seule bosse apparente. Le mot dromadaire est tiré du mot grec dromas, qui signifie coureur. Sa taille va de 220 cm jusqu'à 250 cm au garrot pour les plus grands, son poids varie entre 400 et 1 100 kg selon les espèces. Cet herbivore a une espérance de vie moyenne de 25 ans. L'ancêtre du genre Camelus est apparu il y a 50 millions d'années. Il y a 2 à 3 millions d'années, l'ancêtre du dromadaire aurait pénétré en Afrique. Les dromadaires existaient déjà dans la Corne de l'Afrique pendant la préhistoire et on a retrouvé des dents en Éthiopie ainsi que des peintures en Somalie et à Djibouti.
La relation entre l'homme et le dromadaire remonte au IIe millénaire av. J.‑C.. La domestication du dromadaire a probablement eu lieu dans le sud de la péninsule arabique vers 2000 ou 3000 avant J.-C.

Chèvre

L'élevage représente pour la République de Djibouti l'une des rares ressources naturelles avec la pêche. Du fait du climat de type désertique qui prévaut, le développement de la production végétale reste limité et l'élevage de type transhumant des petits ruminants est la seule activité possible, susceptible de valoriser le milieu désertique. L'élevage est la seule source d'alimentation de la population rurale. La viande des petits ruminants représente 70 p.cent de la consommation totale des divers produits d'origine animale. Le gouvernement a réservé une place importante aux projets relatifs au développement de la production animale. Ces projets de développement serviront de cadre des recherches portant sur les différents paramètres zootechniques afin de mieux identifier le potentiel de la collection génétique des races locales des petits ruminants.

Cigale

La famille des Cicadidae est une famille d'insectes de l'ordre des hémiptères et sont des insectes hétérométaboles (seule la dernière métamorphose sera complète). Le nom vient du grec kiccos (membrane) et de ado (chanter). Il s'agit de la famille des cigales.
Les cigales se nourrissent de la sève d'arbre ou d'arbuste, qu'elles prélèvent à l'aide de leur rostre situé sous la tête. Pendant la période larvaire souterraine, qui dure de 10 mois à plusieurs années, la nutrition se fait sur des racines. Les pattes avant sont munies d'une structure fouisseuse qui lui permet de creuser des galeries. La structure de l'abdomen est telle que l'urine abondante des larves de cigales est canalisée vers les pattes avant, ce qui permet de ramollir la terre. Ce n'est que durant la dernière année de sa vie que commence la vie aérienne de la cigale. La nymphe sort de terre et se fixe sur une tige ou un tronc, voire sur une pierre et commence sa dernière mue ou « mue imaginale ». La cigale se transforme alors en insecte adulte dit « parfait », ou imago, pour se reproduire durant seulement un mois et demi.

vendredi 5 octobre 2012

Pervenche

CATHARANTHUS ROSEUS APOCYNACEAE Cette famille végétale, apocynaceae, fournit de nombreux médicaments de tout premier plan: réserpine, ajmaline, strophantine, vinblastine etc...
Ces plantes contiennent beaucoup d'alcaloïdes (voir lexique); tous n'ont pas été étudiés sinon décrits; beaucoup sont trop toxiques pour être utilisés en thérapeutique humaine mais peuvent servir de base (structurelle) chimique pour trouver de nouvelles molécules moins nocives ou plus efficaces. Les alcaloïdes capables de lutter contre cancer et leucémie (donc ayant un action cytostatique ou oncolytique (voir lexique) ) sont les plus recherchés et cela à la suite de la découverte en 1960 de deux molécules très efficaces dans la pervenche de Madagascar.

lundi 1 octobre 2012

Aigrette des récifs avec plumage blanc

L'Aigrette à gorge blanche (Egretta gularis), également appelée Aigrette des récifs, est parfois considérée comme une sous-espèce de l'Aigrette garzette. Son bec est toutefois plus épais que chez cette dernière. Elle se trouve sur les côtes de l'Afrique de l'Ouest, entre la Mauritanie et le Gabon, et plus à l'est jusqu'au Moyen-Orient.